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Birgit Walraet

Résultats de l’enquête BESA sur la prime de globalisation flamande (Globalisatiepremie)

Corona 3 min read

Une des mesures d'aides supplémentaires proposées par le gouvernement flamand pour les entreprises avec une grosse perte de chiffres d'affaires en 2020, dont les entreprises du secteur de l'événementiel, est la prime de globalisation pour les plus grandes entreprises du secteur qui ne sont pas aidées avec les mesures d'aide déjà déployées à cause de leur lourde structure de coûts.

Pour juger si la prime de globalisation flamande comme elle existe à ce jour est utilisable pour les entreprises événementielles, BESA a voulu vérifier à quel point ses membres peuvent en bénéficier.

Pour rappel: pour bénéficier de la prime une perte de chiffre d’affaires de minimum 60% jusque 90% en différents niveaux devait être prouvée, un minimum de travailleurs (équivalents temps plein) devaient être employés au sein de l’entreprise et il fallait un chiffre d’affaires de minimum 450.000 euros dans les trois derniers trimestres de 2019.

Après concertation de la Event Confederation les conditions pour pouvoir faire appel à cette prime ont déjà été assouplies. La prime de globalisation flamande adaptée stipule un niveau supplémentaire de perte de chiffre d’affaires pour baisser l’accès à la prime (entre 60% et 69%, entre 70% et 89%, 90% et plus), le nombre de travailleurs (équivalents temps plein) a été diminué de 5 vers 1 et les employés freelance peuvent être pris en compte (avec une facturation de 50.000 euros comptant comme 1 équivalent temps plein, avec un maximum de 5). Le webinaire organisé par la Event Confederation le 15 mars entrera dans les détails à ce sujet.

Pour quand même déterminer si les fournisseurs du secteur de l’événementiel pouvaient faire appel à la mesure d’aide originale, les membres de BESA ont été demandés de participer à une enquête. 61 entreprises ont rempli le questionnaire.

Les résultats de l’enquête de BESA à ce sujet démontrent le suivant :

35% des entreprises qui ont rempli le questionnaire avaient en 2019 un chiffre d’affaires annuel de moins de 450.000 euros. 50% des entreprises se trouve en-dessous de 1.125.000 euros de chiffre d’affaires.

Presque toutes les entreprises avaient une perte de chiffre d’affaires de plus de 60%. Beaucoup d’entreprises affichaient même une perte de chiffre d’affaires de plus de 90% !

75% des entreprises a reçu 5% ou moins de son chiffre d’affaires en aides. Aucune des entreprises pouvait couvrir ses frais fixes avec les aides reçues. Plus d’aide est donc nécessaire.

Conclusion :

La prime de globalisation flamande est une bonne mesure mais beaucoup de fournisseurs événementiels ne peuvent pas y faire appel parce qu’ils ne remplissent pas les conditions pour obtention de la prime. Laplupart des entreprises du secteur, qui consiste surtout en petites et moyennes entreprises, sont tout simplement trop petites. Pour eux le Mécanisme de Protection Flamand (Vlaams Beschermingsmechanisme) avait déjà été mis en place, qui est considéré par le gouvernement ensemble avec la prime de globalisation.

Si toutes les entreprises recevraient toujours le maximum du mécanisme de protection flamand, nous arrivons aus pourcentages suivants en aides.

La prime de globalisation est destinée aux plus grands acteurs de notre secteur qui jusqu’ici ont reçu proportionnellement beaucoup moins d’aide que les plus petits à cause des plafonds du mécanisme de protection flamand.

Malgré ce support la plupart des entreprises - grandes et petites - ne savent pas couvrir leurs frais fixes avec les aides qu’elles reçoivent. Elles ont besoin d’aide supplémentaire, surtout maintenant qu’il n’y a toujours pas de perspective pour un redémarrage rapide. Ensemble avec la Event Confederation nous continuerons à oeuvrer pour un soutien supplémentaire de nos entreprises du secteur qui ne savent pas ou difficilement survivre sans aides supplémentaires.

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Photo by Marten Newhall on Unsplash