Après Covid, le paysage du recrutement a changé et le débat est relancé. Aujourd'hui, cette question n'est pas seulement motivée par l'utilité d'une délimitation et d'une définition claires d'une fonction qui, jusqu'à présent, a souvent été remplie de manière créative et à volonté. Le manque de disponibilité de professionnels de la sûreté et de la sécurité événementielles est une réalité actuelle.
Bien entendu, les agents de sécurité professionnels pour les événements et la loi sur le gardiennage sont bien connus dans notre secteur. Si l'organisateur a un but non lucratif, il peut également faire appel à des bénévoles. Ce cadre a également été défini dans la loi sur le gardiennage et la distinction entre les tâches de gardiennage et les tâches non liées à la surveillance a été expliquée plus en détail par le ministère de l'Intérieur.
Si ces dernières tâches, non liées à la surveillance, sont effectuées pour une organisation commerciale ou une agence événementielle, il est généralement fait appel à des entreprises spécialisées dans l'accueil, la mobilité et d'autres formes de soutien logistique. Toutefois, un certain nombre de tâches n'entrent pas tout à fait dans ces catégories.
Mais actuellement, le problème se pose plus souvent : que faire s'il n'y a pas assez d'agents de sécurité disponibles ? Après tout, le nombre est imposé par les autorités locales ou déterminé en concertation avec elles. De plus, leurs tâches sont inscrites dans le plan de sécurité, tant pendant le déroulement normal de l'événement qu'en cas de gestion d'un incident et d'une éventuelle évacuation. Devrions-nous bientôt affirmer que nos événements deviennent moins sûrs si les places manquantes ne sont pas occupées ? Ou bien l'événement ne devrait-il pas avoir lieu ?
La sécurité lors de (grands) événements est l'affaire de tous les employés ! En cas d'urgence, il est nécessaire de disposer d'un plan et d'une direction cohérents. Chaque fonction constitue un maillon important de la procédure d'évacuation. Pourquoi ne pas clarifier les tâches d'assistance et le statut de ces employés ?
Le terme "stewards" est dans toutes les bouches mais n'existe formellement que dans le contexte des règlements du football. Un cadre et une description de poste adaptés au secteur de l'événementiel sont nécessaires et rendraient l'organisation de la sécurité, de la formation et du contrôle plus transparente.
Une combinaison solide et bien fondée des agents de sécurité professionnels et des stewards est la base pour assurer une sécurité abordable et de qualité lors de nos futurs événements. Cette combinaison est depuis longtemps encadrée par la loi chez nos voisins du nord ainsi qu'au Royaume-Uni, dont les arènes et les événements de grande envergure sont à la pointe de la sécurité et de la gestion des foules.
Cette fonction ne devrait certainement pas porter atteinte à celle de l'agent de sécurité. La question de savoir comment et où le cadre et le statut s'intègrent le mieux est à débattre, mais il faut d'abord en reconnaître la nécessité. Le débat à cette fin sera ouvert lors d'une table ronde à l'occasion d'ECHO, la conférence de l'Event Confederation pour les professionnels de l'événementiel, le 6 février 2024.
BESA y est certainement représentée pour défendre les intérêts de ses membres ! Les questions et les contributions sont donc toujours les bienvenues par courriel à l'adresse Petra@b-esa.be. Nous ne donnerons pas de réponse individuelle, mais nous inclurons les points pertinents dans le débat. Notez la date d'Echo24 dans votre agenda.
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Image générée par Bing AI.