Les chiffres du SPF Finances démontrent que les secteurs les plus impactés par la crise du coronavirus sont l’horeca et l’événementiel, avec une perte du chiffre d’affaires de respectivement 39% et 81%. Différentes mesures d’aides ont été mises en place afin de garder tout le monde à flots.
Une de ces mesures est le droit de passerelle double, auquel vous avez droit si vous voyez vos revenus réduits par une fermeture obligatoire ou une perte totale du chiffre d’affaires.
Même si nos revenus ont disparus, si nous n’avons pas de travail et que nos travailleurs sont à la maison depuis neuf mois, les entreprises de notre secteur ne sont pas fermées obligatoirement comme l’horeca. Mais exactement comme l’horeca, nos entreprises n’ont jamais cessé de chercher des moyens créatifs pour pouvoir exercer leur boulot et contribuer à la société. Par contre, du moment où ceci résulte en 1 euro de chiffre d’affaires, le droit de passerelle double pour le dirigeant indépendant n’est plus valable. Les établissements horeca sont encouragés d’organiser du take away pour créer un peu de chiffre d’affaires et pour pouvoir continuer à travailler. Le secteur de l’événementiel quant lui est sanctionné pour ça. La combinaison est permise pour l’horeca mais pas pour l’événementiel.
Cette injustice a déjà été abordée maintes fois. Pour porter cette discrimination entre les différents secteurs dans notre pays encore plus à l’attention, la Event Confederation, dont BESA fait partie, et #SoundOfSilence ont décidé de se mettre ensemble et de prendre un avocat ensemble, pour lutter conjointement car il n’y a aucune base légale sur laquelle nos entreprises sont exclues de cette mesure d’aide par les authorités.
Nous n’abandonnons pas et continueront à lutter pour le support et la reconaissance que les travailleurs de notre secteur méritent.
Vous pouvez lire le communiqué de presse de #SoundOfSilence (en néerlandais) ici: https://bit.ly/2IN6Aue
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