Pourquoi un groupe de travail pour les freelance ?
Si la crise du coronavirus nous a appris une chose, c’est bien que nous devons travailer ensemble si nous voulons faire bouger les choses.
Les freelance se trouvent souvent à la fin de la chaîne des fournisseurs événementiels et la crise actuelle fait qu’ils sont particulièrement vulnérables. Ce qui explique l’intérêt éveillé quand nous avons relancé l’idée d’une association pour les freelance du secteur de l’événementiel.
Ce n’est pas encore le cas, mais qu’est-ce qui se passe une fois la crise du coronavirus passée ?
Je crains qu’il faille du temps avant que l’impact de la crise du coronavirus soit digéré, mais les freelance sont résilients. Nous nous en sortirons. Par contre, la prise de conscience de la nécessité de nous rassembler pour être plus forts va rester. Nous sommes de plus en plus nombreux dans le secteur de l’événementiel belge, les professionnels événementiels freelance, et nous avons tous les mêmes soucis.
De quels soucis s’agit-il ?
La formation continue par exemple, c’est très important mais les formations intéressantes sont parfois très chères et donc un problème pour les freelance. Encore une chose : les contrats. Dans notre secteur il n’y a presque pas de freelance qui travaillent avec un contrat alors que ça leur donnerait plus de sécurité. Pas de problème tant que tout va bien, mais un jour ça pourrait tourner mal. De même : les assurances ! Encore un problème. Et nous n’avons même pas encore parlé des différents statuts sous lesquels les freelance travaillent et qui ont chacun leurs problèmes spécifiques. Enfin, il y a plein de choses qui peuvent empêcher les freelance de dormir et avec lesquels nous pouvons peut-être aider.
Les freelance ne sont quand-même pas les mêmes ?
Non, c’est vrai, mais c’est quelque chose à laquelle nous avons bien veillé. Au sein de notre groupe de travail vous trouverez des freelance avec des statuts différents, donc pas seulement des entreprises individuelles mais aussi des freelance qui travaillent avec un BSA ou un payroller tel que Amplo. Il y a également différents profils : les event managers qui travaillent surtout du côté du client ont peut-être d’autres besoins que les techniciens audiovisuels qui travaillent surtout pour les festivals, par exemple. Mais sous le châpiteau des freelance se trouvent aussi des présentateurs et des artistes. C’est une bonne chose que nous avons ces profils différents ensemble autour de la table : ça assure la nuance et la compréhension mutuelle. Et ça permet aussi de voir l’image entière quand on parle des freelance événementiels.
Comment fonctionne le groupe de travail ?
Nous nous réunissons régulièrement pour décider sur quels thèmes nous voulons travailler. Nous avons, par exemple, aidé à organiser l’action Forgotten People aux palais du Heyzel l’été passé.
Nous avons lancé un groupe privé sur Facebook pour que les freelance adhérés à BESA peuvent se rencontrer, dialoguer, échanger des idées et proposer des solutions l’un à l’autre. Dans ce groupe nous récupérons des problèmes spécifiques sur lesquels nous pouvons travailler.
La crise du coronavirus a lancé le groupe de travail à nouveau, mais le but est bien sûr qu’il reste actif. Dès que nous pouvons redémarrer, nous comptons organiser des activités telles que des formations, des possibilités de networking, des sessions d’info, etc. ... sur des sujets qui peuvent nous être utiles à tous.
BESA a plusieurs groupes de travail qui se penchent sur un éventail de sujets pertinents pour le secteur de l’événementiel. Vous désirez vous aussi prêter main forte dans un des groupes de travail de BESA ? Cliquez ici pour plus d’information.
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