Avec un score moyen de 7,5 sur 10, les professionnels de l’événementiel indiquent qu’ils sont plutôt optimistes quant à un avenir positif pour l’organisation pour laquelle ils travaillent et leurs propres activités professionnelles dans le secteur. C’est ce que révèlent les résultats de l’enquête sectorielle menée par l‘Event Confederation en collaboration avec iVOX en juillet auprès de 141 professionnels belges de l’événementiel.
Défis, malgré des indicateurs économiques clés encourageants
La situation s’améliore dans le secteur événementiel. Par rapport au premier trimestre, les revenus et les bénéfices ont augmenté respectivement de plus de 48 % et 39 % des organisations au deuxième trimestre 2024. Cela représente plus du double des résultats du trimestre précédent. La coopération avec les freelances et le personnel permanent a diminué à peine pour 9 % des organisations au cours du deuxième trimestre.
Mais il reste bien sûr de nombreux défis à relever. L’enquête sectorielle révèle que 68 % des professionnels de l’événementiel ont besoin de régimes de travail plus flexibles dans l’organisation où ils travaillent. Plus de 48 % d’entre eux souhaitent utiliser des flexi-jobs et plus de 62 % ont besoin de plus d’heures supplémentaires exonérées d’impôts.
Wishlist pour le nouveau gouvernement
Les professionnels belges de l’événementiel espèrent non seulement que notre nouveau gouvernement prendra des mesures pour permettre une plus grande flexibilité dans le secteur événementiel dans les années à venir, mais aussi qu’il les soutiendra davantage. Ils espèrent également que le gouvernement encouragera une concurrence loyale dans le secteur et entre les différents types d’organisations (privées et publiques). Les professionnels espèrent qu’il y aura moins de micro-management et plus d’uniformité entre les régions. Mais ils souhaitent surtout que le secteur événementiel soit reconnu comme un secteur essentiel et officiel dans notre pays, avec sa propre commission paritaire et la reconnaissance du statut de gestionnaire d’événements avec son propre code NACEBEL.
« Pour cela, notre gouvernement doit d’abord mieux comprendre le secteur événementiel », selon Christine Merckx de l’Event Confederation. « À cet égard, le rôle (souvent influent) de la presse est encore (trop) important. En fin de compte, l’opinion publique reste l’un des facteurs les plus décisifs dans l’élaboration des politiques, ce qui n’est pas toujours favorable au climat des affaires dans notre pays. Il est donc essentiel que notre confédération donne une voix aux milliers de professionnels de l’événementiel dans notre pays, qu’elle les représente et qu’elle porte cette wishlist à l’attention de notre nouveau gouvernement ».
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Source & photo : Event Confederation