Un an après l'entrée en vigueur de la loi, soit à partir du 10 décembre 2023, les exploitants seront tenus d'utiliser un appareil de mesure de la qualité de l'air, d'élaborer une évaluation des risques et un plan d'action et de les mettre à disposition pour les lieux fermés accessibles au public.
Tout commerce de plus de 15 m² où des personnes sont présentes pendant plus de 15 minutes doit être équipé d'un compteur de CO₂. La mesure doit être visible par les personnes dans le commerce lui-même, sur le smartphone ou sur le site web du commerce. Si l'entreprise dispose d'un système de ventilation et/ou de purification de l'air, les valeurs ne doivent pas être affichées, mais plutôt la quantité d'air frais fournie par le système, ainsi que le nombre maximum de personnes autorisées à l'intérieur.
Les entreprises doivent également préparer une analyse des risques et un plan d'action pour améliorer la qualité de l'air au fil du temps. Ces mesures peuvent encore être prises sur une base volontaire, mais à partir du 1er janvier 2025, il sera obligatoire de demander une certification de la qualité de l'air intérieur et de l'afficher à l'entrée du bâtiment. Cela devrait être utile en cas de prochaine pandémie, afin d'éviter que le secteur ne doive à nouveau être complètement verrouillé. Car ce n'est plus l'intention.
Plus d'informations sur la loi relative à la qualité de l'air intérieur : https://b-esa.be/fr/nouvelles/adoption-de-la-loi-sur-la-qualite-de-l-air-interieur
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Photo by Mikhail Nilov: https://www.pexels.com/photo/potted-plants-near-glass-windows-8297858/