Cette politique du yoyo n’est pas, comme on veut nous le faire croire, la faute du virus. C’est le résultat d’un manque de détermination et de vision à long terme : une politique intermittente pour un secteur qui ne peut pas survivre de cette manière. Nous avons le sentiment que le secteur événementiel est devenu un symbole à abattre pour les politiciens. Et ce, malgré l’absence d’indications claires que nos événements sont cause d’accélération de la propagation du virus.
L’Event Confédération réitère son appel et demande instamment l’élaboration d’un cadre de travail à long terme.
Vinciane Morel : « Comment gérer les nouvelles vagues ? Qu’est-ce qui est autorisé ? Quand ? Quel soutien dans telle ou telle circonstance ? Peut-on accélérer le processus de vaccination « booster » ? Quels sont les possibilités d’application de la règle des 2G comme aux Pays-Bas (Genezen-Gevaccineerd : Soigné/Vacciné), etc. etc. Apparemment, nos appels répétés n’ont toujours pas été entendus. »
Un seul point positif que notre secteur perçoit encore : aucun nouvel ajustement des règles pour les mariages. Les foires et salon peuvent également continuer leurs activités étant soumis au protocole commerce.
Vinciane Morel: “En tant que secteur événementiel belge, nous sommes fiers de notre réactivité et créativité, mais une période de minimum deux à trois mois est indispensable pour la mise en œuvre. De toute évidence, le gouvernement n’a tiré aucune leçon des 21 derniers mois Quelle que soit la rapidité avec laquelle les décisions du comité de concertation sont prises, elles contrastent fortement avec la clarté des mesures de soutien au secteur. Il doit impérativement y avoir du soutien ! Nous entendons bien les politiciens déclarer « il y aura du soutien »… mais trois semaines sont déjà passées depuis la dernière fermeture de facto… et il n’y a toujours aucun soutien spécifique à notre secteur.. Le secteur des soins de santé est et reste une de nos préoccupations majeures, mais nous demandons la même attention pour les 80.000 familles qui, une fois de plus, ne savent pas ce qui les attend. A cela s’ajoute l’impact mental pour tous ceux qui ne peuvent pas exercer leur passion et leur profession. Et que dire des 3.200 entreprises et entrepreneurs dont l’avenir est remis en question ?”